Joël KORONCZYK

1895 - 1944 | Naissance: | Arrestation: | Résidence: , , ,

Julius ou Joël KORONCZYK

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Für unsere deutschsprachigen Leser*innen: Die Biografie ist unterhalb der französischen Version auch auf deutsch verfügbar. 
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Né le 26 mars 1895 à Berlin, Julius (également prénommé Jules, Juliusz, Joël, Calel) Ben Peisach Koronczyk était l’ainé d’une famille de sept enfants.[1] Ses parents, Paul Peisach Koronczyk et Helene Koronczyk, née Kornberg, sont nés à Varsovie, où ils se sont mariés le 5 mars 1892. Après un premier déménagement à Berlin, la famille s’installa à Munich en novembre 1898 où, à partir du 24 mars 1914, ils habitèrent dans la Kanalstraße 27. Bien que, jusqu’en 1936, Julius Koronczyk vécût uniquement en Allemagne, il avait la nationalité polonaise. Son dernier passeport, délivré le 29 mai 1932 à Munich, portait le numéro 888/32.
Julius Koronczyk était chirurgien-dentiste. Le 3 janvier 1914, il épousa la caissière Julie Rein, qui était de religion protestante. Leur mariage eut lieu dans le bureau de l’état civil d’Islington à Londres. Comme les nouveaux mariés furent enregistrés en tant que résidents de Munich dès le 15 janvier 1914, il semble probable que Julius Koronczyk se soit rendu à Londres uniquement pour son mariage. Le 15 mai 1918 à Baden-Baden, son épouse donna la naissance à un fils, Alexandre, qui restera leur unique enfant. Au plus tard à partir de 1930, les époux ne vivaient plus dans le même appartement. Le divorce fut prononcé le 22 février 1940 à Munich.
Le 14 novembre 1935, Julius Koronczyk demanda un visa français d’une durée de 2 à 3 mois au consulat français de Stuttgart pour pouvoir rendre visite à son frère Jacques Koronczyk.[2] Son frère vivait en France depuis 1933 et il était représentant commercial d’une entreprise de Bohème. Julius Koronczyk déclara au consulat qu’il ne pouvait plus exercer son métier en Allemagne et qu’il voudrait, après son séjour en France, partir en Union soviétique. Il indiqua qu’il aurait des ressources suffisantes pour financer sa subsistance en France pendant son séjour. A  cette époque, il vivait déjà à Stuttgart dans la Johannesstraße 93/2.
Le 15 juin 1936, il reçut un visa de transit d’un mois et le 24 juin 1936, il partit via Strasbourg à Paris où il logea chez son frère au 8 rue Cannebière. Après son arrivée en France, il demanda aux autorités françaises une prolongation de la durée de son séjour jusqu’à fin septembre et une autorisation de pouvoir se rendre pendant 3 semaines à Vichy en tant que touriste. Il déclara qu’ensuite il voudrait quitter la France. Le 21 août 1936, la durée de son séjour fût prolongée. Le 27 octobre 1936, il demanda un permis de séjour à durée indéterminée afin de pouvoir s’installer durablement à Paris, car ses opinions politiques lui rendaient impossible de vivre en Allemagne ou en Pologne. En plus, à cause de sa religion juive, un retour en Allemagne serait difficile.  Ajouté à cela, Julius Koronczyk mentionna dans sa demande qu’il avait déjà noué des liens avec la France, pays dont il appréciait l’hospitalité et qu’il estimait en tant que patrie des droits de l’homme, parmi lesquels figurait le droit d’asile. Au-delà, il déclara disposer de ressources suffisantes pour financer son séjour.
D’abord, le ministère de l’intérieur français refusa sa demande le 16 novembre 1936, mais il changea sa décision le 9 décembre 1936 à cause de nouvelles informations dans le dossier et à cause de son casier judiciaire vierge. Ce changement d’opinion s’expliquait aussi par le fait que le ministère de l’intérieur considérait désormais que Julius Koronczyk était un intellectuel antifasciste allemand qui s’était engagé dans une fondation à la mémoire de Heinrich Mann et de Henri Barbusse. On lui accorda donc un titre de séjour, de profession libérale.
Son fils Alexandre émigra également le 12 mars 1937 et rejoignit son père à Paris. Le même jour, le préfet de police fit savoir à la « Ligue internationale Contre l’Antisémitisme » que leur membre Julius Koronczyk avait reçu un titre de séjour sans permis de travail en France.
Par la suite, Julius Koronczyk déménagea d’abord pour le 78/II rue Maistre et ensuite pour le 75 rue de Vauvenargues dans le XVIIIe arrondissement. Entretemps, il s’était fiancé à Henriette Wiene.  Son frère Jacques Koronczyk fut interné, après l’invasion allemande en Pologne dans un camp pour des exilés allemands à Villeron (département Loir-et-Cher), parce que les autorités françaises craignaient qu’il fît partie de ce que l’on appelait alors la cinquième colonne allemande en France. Après cela, Julius Koronczyk adressa une lettre au ministre de l’intérieur dans lequel il supplia ce dernier de libérer son frère. Son frère pourrait déjà s’être porté volontaire pour le service militaire le 20 juillet 1939, donc avant le déclenchement de la guerre, il aurait aussi déposé sa demande de naturalisation depuis 1937 et il aurait une fille, Yvonne Hélène Koronczyk, née de nationalité française. Jacques Koronczyk aurait été libéré le 23 décembre 1939 grâce à la nationalité de sa fille.
De la requête adressée au ministre de l’intérieur ressort également que Julius Koronczyk s’était porté lui-même volontaire auprès des formations de l’armée polonaise en exil. Il demanda à être informé de la libération de son frère avant que son fils et lui ne partent en guerre pour les causes française et polonaise.
Le 12 avril 1944, il fut arrêté lors d’un contrôle d’identité pour cause de faux-papiers. Il fut interné dans la prison parisienne de « La Santé » jusqu’au 14 juillet 1944.[3]
Le 31 juillet 1944, il fut déporté avec le dernier transport de Drancy à Auschwitz. C’est là-bas que nous perdons sa trace. Les feuillets commémoratifs du mémorial Yad Vashem indiquent « gas ? » en tant que cause de sa mort.

Alexander Koronczyk [4]

Son fils Alexandre, qui était également dentiste, s’engagé en 1940 dans la légion étrangère afin d’éviter son arrestation. Après la capitulation de la France en 1940, il du revenir en France métropolitaine, où il réussit à obtenir un permis de travail en tant que valet de ferme dans le village Morlaas dans la zone non-occupée. Dans la taverne  du village, il rencontra sa future femme Lily Einstein et il l’épousa en décembre 1941.
En août 1942, la police les prévint secrètement qu’une rafle serait organisée le lendemain, lors de laquelle tous les jeunes gens du village seraient transportés dans des camps de travail allemands. Le jeune couple prit alors la décision de sa cacher dans le fenil du voisin où ils restèrent dissimultés pendant la rafle. Munis de faux papiers ils tentèrent ensuite de gagner la Suisse, qui était à environ 1000 km de chez eux, à pied et en train. Arrivés au bord du lac Léman, un pêcheur les transporta la nuit avec deux autres réfugiés sur l’autre rive, à Lausanne. Le 18 septembre 1942, ils se trouvaient enfin sur le sol suisse et ils furent internés pendant deux (semaines?)  dans des camps de travail différents bien qu’ils étaient mariés. Ainsi, en octobre 1942, Alexander Koronczyk fut rattaché au camp de Birmensdorf où il vivait dans une caserne.
Après la fin de la guerre en 1945, Lily et lui retournèrent à pied à Paris, où ils s’installaient pendant trois ans. C’était à Paris qu’Alexandre apprit que son père avait été arrêté lors d’un contrôle d’identité et qu’il avait été déporté à Auschwitz avec le dernier convoi.
Avec l’aide de la sœur de sa femme, Gisela Levy, Alexandre et Lily Koronczyk émigrèrent du Havre à New York le 7 avril 1948, sur le navire « De Grasse ». Ils arrivèrent aux Etats-Unis le 16 avril 1948.[5] Ensuite, ils s’installèrent à San Francisco.
À cause de l’assassinat de son père, Alexandre porta plainte contre la République fédérale d’Allemagne en engageant une procédure de réparation devant les « Wiedergutmachungsämter » de Berlin de 1963 à 1973. La suite de la procédure lui fut favorable.
Alex Koron, comme il se nommait depuis son émigration vers les États-Unis, décéda le 5 mars 2002 à Desert Hot Springs en Californie.

[1] Le prénom exact varie selon les sources historiques. Dans des documents allemands, on trouve le prénom « Julius » alors que les documents français indiquent les prénoms « Jules » ou « Joel, appelé Jules », cf. Verschwundenakte F3 1945. Il a utilisé ses trois prénoms pour différentes signatures. Selon l’acte de naissance retrouvé par Matthäus Edinger, il n’a reçu que le prénom de « Joël Calel ».
[2] Dans certains documents, Julius utilise aussi le prénom « Jak » pour désigner son frère.
[3] La Verschwundenakte F1 1945 indique la date exacte de l’arrestation. Selon la Akte Arolsen 1 1955, le Veteranenministerium F 1946 et la Verschwundenakte F3 1946, Julius Koronczyk a été arrêté en avril 1944. Selon la Akte Arolsen 3 1955 et le Arrestbogen Drancy, l’arrestation a eu lieu en mai 1944. Dans le livre commémoratif de la commune juive de Laupheim, d’où était issue la belle-fille de Julius Koronczyk, on trouve que l’année de l’arrestation était 1943.
[4] Nous avons fait des recherches sur la biographie du fils de Julius Koronczyk afin d’obtenir ainsi des informations supplémentaires sur son père. Mais hélas, nous n’avons pas pu trouver des membres de la famille que nous aurions pu interroger d’avantage.
[5] Renseignement transmis par mail par une dame travaillant pour l’archive de la ville de Münich.

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Julius Koronczyk

Julius (auch: Jules, Juliusz, Joël, Calel) Ben Peisach Koronczyk kam am 26. März 1895 als ältestes von sieben Kindern des Ehepaars Paul Peisach Koronczyk und Helene Koronczyk, geb. Kornberg, in Berlin auf die Welt[6]. Seine Eltern waren in Warschau geboren, wo sie auch am 5. März 1892 heirateten. Die Familie zog nach Berlin und im November 1898 von Berlin nach München und wohnte ab dem 24. März 1914 dort in der Kanalstraße 27. Obwohl bis 1936 nur in Deutschland lebend und sich auch dort aufhaltend, hatte er die polnische Staatsangehörigkeit und besaß einen polnischen Pass, zuletzt ausgestellt in München am 29. 05. 1932 mit der Nummer 888/32.

Julius Koronczyk war als Zahnarzt und Kieferchirurg tätig. Er heiratete am 03. Januar 1914 auf dem Standesamt Islington in London die Kassiererin Julie Rein, die der protestantischen Kirche angehörte. Das Ehepaar war ab dem 15. Januar 1914 in München gemeldet, sodass es davon auszugehen ist, dass Julius Koronczyk sich nur zur Heirat in London aufgehalten hat. Seine Frau gebar ihm am 15. Mai 1918 in Baden-Baden einen Sohn, Alexander, der das einzige Kind der beiden blieb. Das Ehepaar lebte spätestens seit 1930 nicht mehr in einer gemeinsamen Wohnung. Am 22. Februar 1940 wurde die Ehe in München geschieden.

Am 14. November 1935 beantragte Julius Koronczyk am Französischen Konsulat in Stuttgart ein Frankreich-Visum für 2 bis 3 Monate, um dort seinen Bruder Jacques Koronczyk[7] zu besuchen, der dort seit 1933 lebte und als Handelsvertreter für eine böhmische Firma tätig war. Er gab im Konsulat an, dass er seinen Beruf in Deutschland nicht mehr ausüben könne und daher nach seinem Besuch in Frankreich in die Sowjetunion weiterreisen wolle. Er habe ausreichende Mittel, um seinen Lebensunterhalt während des Besuchs in Frankreich zu finanzieren. Zu diesem Zeitpunkt lebte er bereits in Stuttgart, in der Johannesstraße 93/2.

Am 15. 06. 1936 erhielt er ein Einmonats-Transitvisum und reiste am 24. 06. 1936 über Straßburg nach Paris, wo er bei seinem Bruder in der rue Cannebière 8 wohnte. In Paris beantragte er dann zunächst, die Aufenthaltsdauer bis Ende September zu verlängern und als Tourist 3 Wochen lang Vichy zu besuchen; danach wollte er Frankreich verlassen. Am 21. 08. 1936 wurde auch die Aufenthaltszeit verlängert. Am 27. 10. 1936 beantragte er dann einen Ausweis mit verlängerbarer Aufenthaltsdauer, um sich dauerhaft in Paris niederzulassen, da seine politischen Ansichten es ihm unmöglich machten, in Deutschland oder auch in Polen zu leben. Aufgrund seines jüdischen Glaubens falle ihm eine Rückkehr nach Deutschland schwer. Auch habe er inzwischen einige Bindungen zu Frankreich aufgebaut, schätze dessen Gastfreundschaft und achte Frankreich als Mutterland der Menschenrechte, unter anderem des Rechts auf Asyl. Er verfüge weiterhin über genügend Mittel, um seinen Aufenthalt zu finanzieren.

Das Französische Innenministerium beschied seinen Antrag am 16. 11. 1936 zunächst negativ, änderte dann aber am 09. 12. 1936 seine Entscheidung aufgrund neuer Erkenntnisse und eines positiven polizeilichen Führungszeugnisses und erteilte Julius Koronczyk eine reguläre Aufenthaltserlaubnis als Freiberufler. Zu dem Meinungsumschwung trug auch bei, dass mittlerweile das Innenministerium den Antragsteller als antifaschistischen deutschen Intellektuellen einschätzte, der sich in einer Stiftung zu Ehren von Heinrich Mann und Henri Barbusse betätigte.

Sein Sohn Alexander Koronczyk emigrierte am 12. März 1937 von München nach Paris zu seinem Vater. Am gleichen Tag teilt der Polizeipräfekt der Internationalen Liga gegen den Antisemitismus mit, dass ihr Mitglied Julius Koronczyk einen regulären Aufenthaltstitel ohne Arbeitserlaubnis erhalten hatte.

Julius Koronczyk zog in der Folge in die rue de Maistre 78/II und im Jahr 1939 in die rue Vauvenarges 75 um. Er war inzwischen mit Henriette Wiene verlobt. Sein Bruder Jacques wurde nach dem deutschen Angriff auf Polen als Folge der sich verschlechternden französisch-deutschen Beziehungen in einem Lager für exilierte Deutsche in Villeron, Département Loir-et-Cher, interniert, da die Franzosen befürchteten, darunter könnten sich versteckte Mitglieder einer 5. Kolonne befinden. Daraufhin schrieb Julius Koronczyk am 14. 11. 1939 einen Bittbrief an den Innenminister und ersuchte um Freilassung seines Bruders, da dieser sich schon vor dem Kriegsausbruch, am 20. 07. 1939, als Freiwilliger zum Militärdienst gemeldet hatte, da er seit 1937 einen Einbürgerungsantrag gestellt hatte und eine Tochter, Yvonne Hélène Koronczyk, mit französischer Staatsbürgerschaft hatte. Tatsächlich wurde Jacques Koronczyk dann auch am 23. 22. 1939 aufgrund seiner französischen Tochter freigelassen.

Aus dem Bittbrief geht weiter hervor, dass sich auch Julius Koronczyk inzwischen freiwillig zum Militär gemeldet hatte, und zwar zu Verbänden der Polnischen Exilarmee in Frankreich. Seine Meldung trägt die Registrierungsnummer 52/S/1 und er bittet darum, ihm die Nachricht von der Freilassung seines Bruders zukommen zu lassen, bevor er und sein Sohn Alexander für die französische und polnische Sache in den Krieg ziehen werden.

Zu dem militärischen Einsatz kam es wohl nicht mehr. Am 12. April 1944 wurde Julius Koronczyk bei einer Ausweiskontrolle wegen falscher Papiere festgenommen und bis zum 14. Juli 1944 im Pariser Gefängnis „La Santé” inhaftiert[8].

Am 31. Juli 1944 wurde er mit dem letzten Transport von Drancy nach Auschwitz deportiert. Dort verlieren sich seine Spuren. In dem Gedenkblatt der Erinnerungsstätte Yad Vashem sind die Todesumstände mit „Gas?“ angegeben.

Alexander Koronczyk[9]

Sein Sohn Alexander Koronczyk, ebenfalls Zahnarzt, meldete sich 1940 zur Fremdenlegion nach Marokko, um einer Internierung wegen fehlender Papiere zu entgehen.
Er musste bald nach der Kapitulation wieder nach Frankreich zurückkehren, wo er im nicht besetzten Teil im Dorf Morlaas eine Arbeitsgenehmigung als Bauernknecht erhielt. Im Dorfwirtshaus lernte er seine spätere Frau Lilly Einstein kennen, die er im Dezember 1941 heiratete. Sie erhielten im August 1942 eine heimliche Vorwarnung der Polizei, dass am nächsten Morgen eine Razzia durchgeführt werden würde, bei der alle jungen Leute aus dem Dorf in deutsche Arbeitslager gebracht werden sollten. Das Paar beschloss sich im Heustadel eines Nachbarn zu verstecken, wo die beiden die Razzia unentdeckt überstanden. Sie entschieden sich unterzutauchen und wollten versuchen, mit gefälschten Papieren zu Fuß und per Bahn die ca. 1000 km entfernte Schweizer Grenze zu erreichen. Schließlich kamen sie unentdeckt am Ufer des Genfer Sees an, wo sie zusammen mit zwei weiteren Flüchtlingen von einem Fischer nachts ans andere Ufer des Genfer Sees nach Lausanne gebracht wurden. Am 18. September 1942 erreichten sie Schweizer Boden an und wurden, obwohl sie verheiratet waren, zwei Jahre lang in getrennten Arbeitslagern interniert.
Alexander Koronczyk wurde im Oktober 1942 einem Lager in Birmensdorf in der Schweiz zugeteilt, wo er in einer Kaserne lebte.
Nach Kriegsende 1945 ging er mit seiner Frau wieder zu Fuß nach Paris zurück, wo sie noch fast drei Jahre lebten. Hier erfuhr Alexander, dass sein Vater bei einer Ausweiskontrolle festgenommen und 1944 mit dem letzten Transport nach Auschwitz deportiert worden war.
Mithilfe der Schwester seiner Frau, Gisela Levy, konnten Alexander Koronczyk und seine Frau am 7. April 1948 mit dem Schiff „De Grasse“ von Le Havre nach New York/USA auswandern, wo sie am 16. April 1948[10] landeten und sich in San Francisco niederließen.
Wegen der Ermordung seines Vaters verklagte Alexander die Bundesrepublik Deutschland, weswegen von 1963 bis 1973 ein Wiedergutmachungsverfahren an den Wiedergutmachungsämtern von Berlin lief, das positiv beschieden wurde.
Alex Koron, wie er sich nach seiner Emigration in die USA nannte, starb am 5. März 2002 in Desert Hot Springs, Kalifornien.
[6] Die Angaben des Vornamens sind unterschiedlich. In den deutschen Akten ist der Vorname „Julius“,  in den französischen „Jules“ bzw. auch „Joel, genannt Jules“, vgl. Verschwundenenakte F 3 1945. Alle drei Vornamen benutzt er auch bei unterschiedlichen Unterschriften. Laut der Geburtsurkunde, die Matthäus Edinger ausfindig gemacht hat, erhielt er nur den Vornamen « Joël Calel ».
[7] In manchen Dokumenten schreibt Julius den Vornamen des Bruders auch „Jak“.
[8] Die Verschwundenenakte F1 1945 gibt das genaue Datum an. Laut der Akte Arolsen 1 1955, dem Veteranenministerium F 1946, der Verschwundenenakte F 3 1946 wurde Julius Koronczyk im April 1944 verhaftet, laut der Akte Arolsen 3 1955  und dem Arrestbogen Drancy im Mai 1944. Im Gedenkbuch der jüdischen Gemeinde Laupheim, aus der Julius Koronczyks Schwiegertochter stammt, ist als Jahr der Verhaftung 1943 angegeben, vgl.  http://www.gedenk-buch.de/KAPITEL/32%20EINSTEIN%20Sigmund.htm
 
[9] Die Biographie des Sohnes von Julius Koronczyk haben wir recherchiert, um auf diesem Weg vielleicht weitere Angaben zu seinem Vater zu finden – leider vergeblich, da wir keine Nachkommen gefunden haben, die wir hätten befragen können.
[10] E-Mail-Auskunft einer Mitarbeiterin des Stadtarchivs München.

Contributeur(s)

Elmar Birkenbach du Gabriele-von-Bülow-Gymnasium de Berlin avec ses élèves Rojda Polat, Arthur Arz von Straussenburg, Josephine Puck, Carlotta Nayeri, Jonah Tholeikis, Carl Grundmann, Juri Schumacher, Lucca Speidel et River Beard

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References

  • Par ailleurs, Léonard Willhelm volontaire allemand au Mémorial en 2016 2017, ainsi que Ida Richter et Nicolas Rudolph étudiants allemands à Sciences Po Paris sont ici remerciés pour leur contribution.
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